LA CAISSIÈRE. – Bonjour ! Vous payez comment ? En bitcoin ?
LA CLIENTE. – Bonjour ! En quoi vous dites ? Non, en euros.
LA CAISSIÈRE. – Pas de crypto carte ? Alors, ça vous fait 21 Neuros.
LA CLIENTE. – Ah, je n’ai qu’un billet de 50 Zeuros.
LA CAISSIÈRE. – Donnez-moi toujours 20 Zeuros. Je vous rends 29 Euros.
LA CLIENTE. – 20 Teuros ? Il va me manquer 6 Zeuros. Ah ! J’ai trouvé un Neuro !
LA CAISSIÈRE. – Donnez-moi deux Zeuros, ou un Neuro en petite monnaie. Un Neuro, vous avez ? Je vous rends 55 Zeuros.
LA CLIENTE. – Un Neuro ? Mais je n’ai pas d’Euro !
LA CAISSIÈRE. – Et une pièce de deux ? Vous avez ?
LA CLIENTE. – De deux ? De deux quoi ?
LA CAISSIÈRE. – De deux Zeuros, je vous rendrai 34 Euros.
LA CLIENTE. – Sur combien ? Je n’y comprends rien. Et si je vous donne 100 Teuros ?
LA CAISSIÈRE. – Impossible, je n’ai que 80 Zeuros dans ma caisse, je ne peux rien vous rendre.
LA CLIENTE. – Si vous me rendiez 70 Zeuros et que je vous donne un chèque de un Zeuro ?
LA CAISSIÈRE. – Parfait ! Hou là là ! Madame, au fond, le franc, c’était mieux ! Un franc, deux francs, dix francs, c’était toujours pareil, on vivait tranquilles. Et me parlez pas des bitcoins ! Un bitcoin, deux bitcoins, dix bitcoins, toujours pareil aussi ! Au fait, ça se prononce comment ? Au revoir Madame. N’oubliez pas vos Zachats, vous voulez Zun sac pour la planète ? C’est trois centimes d’Euro. »
LA CLIENTE. – Bonjour ! En quoi vous dites ? Non, en euros.
LA CAISSIÈRE. – Pas de crypto carte ? Alors, ça vous fait 21 Neuros.
LA CLIENTE. – Ah, je n’ai qu’un billet de 50 Zeuros.
LA CAISSIÈRE. – Donnez-moi toujours 20 Zeuros. Je vous rends 29 Euros.
LA CLIENTE. – 20 Teuros ? Il va me manquer 6 Zeuros. Ah ! J’ai trouvé un Neuro !
LA CAISSIÈRE. – Donnez-moi deux Zeuros, ou un Neuro en petite monnaie. Un Neuro, vous avez ? Je vous rends 55 Zeuros.
LA CLIENTE. – Un Neuro ? Mais je n’ai pas d’Euro !
LA CAISSIÈRE. – Et une pièce de deux ? Vous avez ?
LA CLIENTE. – De deux ? De deux quoi ?
LA CAISSIÈRE. – De deux Zeuros, je vous rendrai 34 Euros.
LA CLIENTE. – Sur combien ? Je n’y comprends rien. Et si je vous donne 100 Teuros ?
LA CAISSIÈRE. – Impossible, je n’ai que 80 Zeuros dans ma caisse, je ne peux rien vous rendre.
LA CLIENTE. – Si vous me rendiez 70 Zeuros et que je vous donne un chèque de un Zeuro ?
LA CAISSIÈRE. – Parfait ! Hou là là ! Madame, au fond, le franc, c’était mieux ! Un franc, deux francs, dix francs, c’était toujours pareil, on vivait tranquilles. Et me parlez pas des bitcoins ! Un bitcoin, deux bitcoins, dix bitcoins, toujours pareil aussi ! Au fait, ça se prononce comment ? Au revoir Madame. N’oubliez pas vos Zachats, vous voulez Zun sac pour la planète ? C’est trois centimes d’Euro. »
- Les linguistes distinguent plusieurs sortes de liaisons fautives : le pataquès, le cuir, le velours. Voir : https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23553/la-prononciation/liaisons/fausses-liaisons#:~:text=On%20a%20parfois%20tendance%20%C3%A0,on%20appelle%20les%20fausses%20liaisons.