Au théâtre, les acteurs fuient avec horreur les fautes de liaisons. Elles sont diverses mais, sur scène, on les regroupe par facilité sous le terme unique de « cuir ». Au quotidien, cette fausse liaison, ou cuir donc, est aussi un piège. Je ne sais pas comment c’est dans votre pays, mais à Paris, la liaison avec les Zeuros est un danger permanent quand on passe à la caisse. Voyez plutôt ce dialogue et ses cuirs.
Amusez-vous avec vos apprenants, puis, faites-leur rétablir les bonnes liaisons, enfin, faites-leur jouer ce dialogue…correctement !
CAISSIÈRE. – Ça vous fait 21 Neuros.
CLIENTE. – Ah, je n’ai qu’un billet de 50 Zeuros.
CAISSIÈRE. – Donnez-moi toujours 20 Teuros. Je vous rends 29 Euros.
CLIENTE. – 20 Teuros ? Il va me manquer 6 Zeuros. Ah ! J’ai trouvé un Neuro !
CAISSIÈRE. – Donnez-moi deux Zeuros, ou un Neuro en petite monnaie. Un Neuro, vous avez ? Je vous rends 55 Euros.
CLIENTE. – Un Neuro ? Mais je n’ai pas d’Euro !
CAISSIÈRE. – Et une pièce de deux ? Vous avez ?
CLIENTE. – De deux ? De deux quoi ?
CAISSIÈRE. – De deux Zeuros, je vous rendrai 34 Euros.
CLIENTE. – Sur combien ? Je n’y comprends rien. Et si je vous donne 100 Teuros ?
CAISSIÈRE. – Impossible, je n’ai que 91 Euros dans ma caisse, je ne peux rien vous rendre.
CLIENTE. – Si vous me rendiez 70 Zeuros et que je vous donne un chèque de un Zeuro ?
CAISSIÈRE. – Parfait ! Hou la la ! Madame, au fond, le franc, c’était mieux ! Un franc, deux francs, dix francs, c’était toujours pareil, on vivait tranquilles. Au revoir Madame. N’oubliez pas vos Zachats, vous voulez Zun sac ? C’est trois centimes d’Euro. »
A vous !
Amusez-vous avec vos apprenants, puis, faites-leur rétablir les bonnes liaisons, enfin, faites-leur jouer ce dialogue…correctement !
CAISSIÈRE. – Ça vous fait 21 Neuros.
CLIENTE. – Ah, je n’ai qu’un billet de 50 Zeuros.
CAISSIÈRE. – Donnez-moi toujours 20 Teuros. Je vous rends 29 Euros.
CLIENTE. – 20 Teuros ? Il va me manquer 6 Zeuros. Ah ! J’ai trouvé un Neuro !
CAISSIÈRE. – Donnez-moi deux Zeuros, ou un Neuro en petite monnaie. Un Neuro, vous avez ? Je vous rends 55 Euros.
CLIENTE. – Un Neuro ? Mais je n’ai pas d’Euro !
CAISSIÈRE. – Et une pièce de deux ? Vous avez ?
CLIENTE. – De deux ? De deux quoi ?
CAISSIÈRE. – De deux Zeuros, je vous rendrai 34 Euros.
CLIENTE. – Sur combien ? Je n’y comprends rien. Et si je vous donne 100 Teuros ?
CAISSIÈRE. – Impossible, je n’ai que 91 Euros dans ma caisse, je ne peux rien vous rendre.
CLIENTE. – Si vous me rendiez 70 Zeuros et que je vous donne un chèque de un Zeuro ?
CAISSIÈRE. – Parfait ! Hou la la ! Madame, au fond, le franc, c’était mieux ! Un franc, deux francs, dix francs, c’était toujours pareil, on vivait tranquilles. Au revoir Madame. N’oubliez pas vos Zachats, vous voulez Zun sac ? C’est trois centimes d’Euro. »
A vous !